Expérience syndicale
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Trésorier de l'AFPC-RCN (2024 - en cours)
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Membre hors cadres de l'AFPC-RCN (2023 - 2024)
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Président, section locale 70019 du SSG (2024-en cours)
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Vice-président, section locale 70019 du SSG (2022-2024)
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Capitaine de grève lors de la grève du Conseil du Trésor/ l’ARC (2023)
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Comité d'éducation de L'AFPC-RCN. 2e vice-président - poste de personne (2022-2024)
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Comité de santé et de sécurité de l'AFPC-RCN (2023)
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Comité du fonds pour alléger les difficultés financières de l'AFPC-RCN (2023)
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Comité des finances de l'AFPC-RCN (2022-2025)
Fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE)
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Participation à diverses campagnes de syndicalisation visant à accréditer et à syndiquer de nouveaux lieux de travail (2013-2023)
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Membre du comité d'action politique (2016-2023)
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Cofondateur de la charte NextGen de la section locale 586
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Instructeur de la FIOE spécialisé dans la formation des apprentis
Expérience en matière de manifestations
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Liaison avec la police (en tant que ‘’marshall’’ et en tant que formateur de ‘’marshall’’)
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Élaboration et mise en œuvre de tactiques d'escalade de la grève, y compris l'entrée retardée dans les locaux de l'employeur et la formation à l'escalade de la grève
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Discours aux foules
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Formation à la désescalade
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Coordination de l'itinéraire de la marche et logistique
Diplômes universitaires
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Maîtrise en gestion globale (Royal Roads University)
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Certificat d'études supérieures en gestion de projet (Royal Roads University)
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Diplôme de construction et d'entretien (électricité) (Collège Algonquin)
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4 ans - spécialisation en anglais (Université d'Ottawa)
Une vision pour l'avenir
Bien que je considère maintenant l'AFPC comme mon syndicat d'attache et ma famille, j'ai passé une décennie active au sein de la FIOE à organiser et à certifier de nouveaux lieux de travail, à participer au comité d'action politique de la section locale 586, à cofonder la section locale 586 Next Gen et à former de nouveaux apprentis dans le cadre du programme d'éducation de la FIOE. Ces expériences formatrices m'ont permis d'apprendre la valeur de l'organisation, de l'action politique, de la croissance de notre mouvement et du mentorat de nouveaux membres.
Au sein de l'AFPC, je suis actif dans ma section locale SSG 70019 depuis 2022, d'abord comme vice-président et maintenant comme président intérimaire. Au cours de mon mandat au sein de l'exécutif, j'ai élaboré et mis en œuvre un programme visant à réduire le nombre de RAND de 600 à 180 en utilisant diverses nouvelles technologies de communication, des principes d'organisation ainsi que de bon vieux coup de fil.
Lorsque je me suis joint à l'AFPC après la FIOE, j'ai été un peu surpris d'apprendre qu'il y avait des membres ayant le statut de RAND et que notre syndicat en comptait autant. À la FIOE, je viens d'une culture bien ancrée où la vérification des adhésions est une composante essentielle de la démocratie syndicale. Les membres doivent connaître les avantages de leur syndicat et savoir qu'ils sont eux-mêmes au cœur du fonctionnement du syndicat - sinon quelqu'un comme Pierre Poilievre peut adopter une loi qui leur donne la possibilité de se retirer, et ils risquent de l'accepter.
L'ancien directeur de la communication de Stephen Harper a récemment écrit dans l'Ottawa Citizen : « Les fonctionnaires doivent réfléchir à la meilleure façon de servir leurs futurs nouveaux maîtres. C'est le meilleur moyen d'éviter leur propre extinction » (lien disponible en anglais seulement). Dans mon esprit, je pense qu'il parle du dernier livre de politique des Conservateurs qui « soutient la législation sur le droit au travail pour permettre l'adhésion facultative à un syndicat ». Ils veulent donner aux membres la possibilité de ne pas adhérer au syndicat et de ne pas payer de cotisations.
Combien de membres RAND, qui n'ont jamais reçu de nouvelles de notre part, prendraient cette option aujourd'hui, si on leur en donnait le choix?
C'est pourquoi j'ai travaillé avec d'autres sections locales pour les aider à réduire leur nombre de membres RAND et à faire en sorte qu'un plus grand nombre d'entre eux soient inscrits et en règle. Les membres ont besoin d'entendre parler de nous maintenant - et pas seulement dans un moment de crise, lorsqu'on leur a donné la possibilité de partir. Ils ont besoin d'entendre parler de tout le travail incroyable qui se fait au sein du syndicat pour défendre les droits des membres et lutter pour des améliorations - et d'être invités à se joindre à eux et à participer à ce travail. Mais s'ils sont RAND et que nous n'avons pas leurs coordonnées, et qu'ils ne reçoivent pas de mises à jour ou d'invitations aux réunions locales, aux AGA ou aux rassemblements, ils n'ont pas la possibilité de participer. Et quelqu'un comme Poilievre peut exploiter cela.
Alors que notre section locale s'efforçait de mettre en œuvre de nouveaux outils de communication pour faire passer le nombre de membres en règle de 68 à 90 % (dans une section locale de près de 2 000 membres), cela signifiait également que notre assemblée générale annuelle de 2024 a connu une participation accrue, le nombre de participants ayant presque doublé par rapport aux années précédentes, ce qui représentait une augmentation de l'engagement des membres et une démocratie syndicale plus solide et plus saine. C'est exactement ce qui peut aider à se prémunir contre des attaques telles que rendre l'adhésion syndicale facultative, comme le promet le livre de politique des Conservateurs.
À la section locale 70019 du SSG, j'ai également élaboré une résolution et une présentation sur l'augmentation des cotisations qui ont donné lieu à un vote unanime pour l’augmentation des cotisations de la section locale à la suite de la grève du Conseil du Trésor et de l'ARC. Notre exécutif a proposé d'augmenter nos cotisations d'un taux fixe à un taux basé sur un pourcentage qui nous mettrait sur la bonne voie pour récupérer les quelque 280 000 $ versés en suppléments, et ce, à temps avant la prochaine grève, s'il y a lieu. Compte tenu de l'hostilité des Conservateurs à l'égard de la fonction publique fédérale et de leur bilan en matière de réductions et de sous-traitance, je ne voulais pas que nous soyons pris au dépourvu par ce qui pourrait survenir lors du prochain cycle de négociations.
Dans un climat politique où l'ancien directeur des communications de Stephen Harper menace l'AFPC d'extinction, nous avons besoin d'un leadership qui a fait ses preuves, non seulement lorsque les temps sont plus calmes, mais aussi lorsqu'il y a une crise, et surtout lorsque nous avons besoin d'une escalade calculée et bien pensée.
Pendant la grève du Conseil du Trésor et de l'ARC, j'ai démontré ces qualités lorsque, en tant que travailleurs, nous avons organisé une escalade pour retarder l'entrée au siège du Conseil du Trésor. Pour ce faire, nous avons mis en place des équipes aux portes du Conseil du Trésor et retardé l'entrée des travailleurs, négocié et désamorcé l'escalade avec les représentants de l'employeur sur place, et escaladé stratégiquement lorsque l'employeur a fait entrer des gens par le stationnement. Je me suis ensuite efforcé de transmettre ces compétences aux piquets de grève voisins, notamment ceux du bureau du Premier ministre, du 234 Laurier et d'autres encore.
J'ai également eu l'occasion de former les membres en grève lors de la récente grève des Fonds non publics sur la façon de mettre en place cette tactique d'escalade et d'aborder les tensions sur le piquet de grève.
Bien que ces tactiques d'escalade soient importantes, je sais aussi comment désamorcer les tensions. J'ai été agent de liaison avec la police et marshal à Ottawa au nom de la RCN, ainsi que pour des groupes communautaires à de nombreuses reprises au cours de l'année dernière. J'ai également donné une formation de marshal à des membres pour s'assurer qu'en tant que groupe, nous connaissions les étapes nécessaires pour assurer la sécurité de nos groupes pendant les manifestations et les marches.
Et avec la tempête qui se profile à l'horizon, avec la possibilité très réelle que nous ayons à négocier avec un gouvernement Conservateur majoritaire, je pense que nous devons être prêts à nous battre.
Car lorsque je pense aux coupes de l'ère Harper, à la sous-traitance, aux pertes d'emplois, aux attaques contre les congés de maladie, aux reculs sur les augmentations salariales, au mépris affiché pour le processus de négociation collective, je me demande où nous en sommes et où nous devons être - et comment y parvenir?
En cartographiant nos lieux de travail, nos membres, nos forces et nos faiblesses, et en nous organisant systématiquement pour rendre notre syndicat fort et prêt.
Comment nous préparer?
Je pense que c'est en nous demandant et en nous demandant les uns aux autres ce que nous ferons si des départements entiers comme celui des femmes et de l'égalité des sexes sont supprimés, ou si toutes les initiatives en faveur des Autochtones dans l'ensemble de la fonction publique fédérale sont supprimées, ou si les initiatives de lutte contre le racisme, déjà faibles, sont supprimées - que ferons-nous lorsque des emplois disparaîtront et seront sous-traités, lorsque nous serons confrontés à un employeur hostile et indifférent à la table des négociations, lorsque le gouvernement introduira une législation de retour au travail ou imposera l'arbitrage obligatoire?
Comment se préparer à ces scénarios et quelles sont les étapes à suivre?
Comment construire l'unité et la solidarité au sein de notre syndicat, au cas où certains d'entre nous subiraient des attaques plus graves que d'autres?
Avons-nous tiré des leçons de la grève CT/ l’ARC de 2023 et mis en œuvre des changements au niveau local et régional? Comment les sections locales sont-elles soutenues dans la mise en œuvre de ces changements?
Je suis prêt à intervenir si nécessaire pour relever ces défis d'une manière collaborative et consensuelle qui reconnaisse les forces de notre syndicat et les domaines critiques que nous devons continuer à améliorer.
Je suis un planificateur stratégique qui reconnaît également l'importance de la continuité financière. C'est pourquoi, en tant que trésorier actuel de l'AFPC-RCN, je suis bien placé pour assurer la continuité dans la région. Le fait d'être si près des finances de la RCN fera en sorte que si je suis appelée à remplacer la VPER dans la région, je serai aussi bien informée et préparée que possible afin de réduire au minimum les perturbations dans la région.
En tant que trésorier, je travaille actuellement avec la commission des finances pour mettre en œuvre des améliorations et des mécanismes de responsabilité, ainsi que des modèles pour rendre le budget régional plus accessible et compréhensible.
Pour me préparer à l'élection de l'VPERS, j'ai pris en compte le temps que pourrait exiger le poste et j'ai ajusté mes obligations syndicales afin d'avoir la capacité de faire le travail, si on me le demande, et de pouvoir me concentrer sur le soutien à notre VPER actuelle, Ruth Lau MacDonald, quelle que soit la capacité demandée.
Car c'est ensemble que nous devons faire face à l'avenir.
Si vous avez des questions, des commentaires, des préoccupations, des idées ou des suggestions concernant ma candidature, je serais ravie de les entendre. Vous pouvez me joindre à l'adresse 1smith.christian@gmail.com ou au 613-979-7204.